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L’empreinte carbone de l’industrie de l’aluminium au Québec, parmi les plus faibles au monde

Une empreinte carbone six fois inférieure à la moyenne mondiale

Il y a plus de 100 ans, le Québec a choisi l’aluminium comme industrie d’avenir. Une première usine s’est d’abord installée à Shawinigan, puis une seconde au Saguenay. L’industrie de l’aluminium au Québec a ensuite pris son élan à une époque charnière de notre histoire énergétique, au moment de la grande nationalisation de l’électricité. L’aluminium québécois a joué un rôle majeur dans le financement, le développement et le déploiement des grands bassins hydroélectriques qui font aujourd’hui la renommée du Québec.

Grâce à cet héritage important, nous produisons aujourd’hui avec de l’électricité propre, de l’aluminium primaire avec une empreinte carbone parmi les plus faibles au monde. En revanche, ce n’est pas le cas pour les deux principaux producteurs mondiaux– la Chine (qui représente plus de 50 % de la production mondiale d’aluminium primaire), et l’Inde – qui produisent majoritairement à partir d’énergies fossiles.

Outre l’utilisation de l’hydroélectricité, d’autres raisons expliquent notre faible empreinte carbone. À commencer par la modernisation des installations et la fermeture des sites opérant avec des technologies obsolètes et puis notre expertise et notre performance opérationnelle qui jouent un rôle crucial dans l’atteinte et le maintien de ces résultats. Les capacités de production ont été transférées vers des usines plus récentes équipées de technologies de pointe permettant d’avoir un meilleur contrôle de procédé.

« Maintenir la faible empreinte carbone que l’on a, c’est un défi journalier qui demande d’établir des priorités et des efforts conséquents de la part des employé(e)s tout en conservant l’efficacité de production. »

– Anik Dubuc, vice-présidente exécutive, Association de l’aluminium du Canada

Les procédés ne sont pas statiques dans le temps. Les alumineries innovent, développent et adoptent de meilleures pratiques et investissent pour les mettre en place au Québec. C’est ainsi qu’elles maintiennent des performances parmi les meilleures de l’industrie mondiale.

« La volonté de nos grands producteurs d’aluminium primaire au Québec, de demeurer chef de file, est très réelle et les motive à sans cesse s’améliorer. Ils n’ont pas l’intention de s’arrêter. »

– Anik Dubuc, vice-présidente exécutive, Association de l’aluminium du Canada

Le Québec, un leader mondial

Ça fait très longtemps que l’industrie de l’aluminium primaire au Québec a réussi à se démarquer et à établir son leadership au niveau mondial par rapport à sa faible émission de gaz à effet de serre (GES). Au cours des trois dernières décennies, cette industrie s’est investie dans la réduction de GES, devenant le seul secteur au Québec à avoir convenu deux ententes volontaires avec le gouvernement menant à des réductions de 1,4 million de tonnes de gaz à effet de serre entre 2002 et 2012. Tout cela bien avant l’introduction d’un système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de GES. Aujourd’hui, l’objectif du Québec est de réduire de 37,5 % ses émissions entre 1990 et 2030 alors qu’à ce jour, l’industrie de l’aluminium primaire a pratiquement atteint cet objectif avec une réduction de 30 % de ses émissions, tout en doublant la production. Donc aucune réduction par fermeture de production, bien au contraire.

« Il est reconnu que la réduction des émissions de GES du Québec est en grande partie due à l’industrie de l’aluminium. »

– Anik Dubuc, vice-présidente exécutive, Association de l’aluminium du Canada

Neutralité carbone d’ici 2050

L’industrie de l’aluminium a l’ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Grâce à notre hydroélectricité, nous sommes déjà en avance sur l’industrie mondiale. Nous ne pouvons cependant pas compter sur une transition énergétique pour y arriver. Nous devons donc réduire les émissions provenant de nos procédés, en modifiant la façon de produire le métal, ce qui est plus complexe. Depuis plus de cent ans, c’est un procédé unique qui est utilisé à travers le monde. La prochaine étape permettant d’atteindre la carboneutralité nécessite des innovations et des technologies de rupture, modifiant le procédé, comme celle développée avec Elysis.

Développer ces nouvelles technologies, que ce soit avec Elysis ou d’autres innovations, demande du temps et des investissements considérables, tant pour la recherche que pour leur déploiement dans l’écosystème.

Ce n’est qu’en travaillant de concert avec nos gouvernements et nos communautés d’accueil que nous réussirons à relever ce défi historique. Par nos avancées technologiques, l’industrie québécoise ouvre la voie pour la réduction des émissions dans ses procédés et contribue aux efforts de décarbonation de l’industrie mondiale et de l’Amérique du Nord.

L’aluminium du Québec, ça ben de l’alu.
Faites découvrir cette histoire inspirante.

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