Au cours des 25 prochaines années, la demande pour l’aluminium sera équivalente à celle des 150 dernières. Cet essor est principalement alimenté par la nécessité de décarboner nos économies et du fait que notre aluminium à faible empreinte carbone joue un rôle clé dans la transition énergétique. Ce matériau critique et stratégique est au cœur de la décarbonation de l’Amérique du Nord.
Face à cette croissance, les perspectives d’emplois dans le secteur de l’aluminium sont immenses. Déjà 4e producteur d’aluminium primaire au monde, le Canada se trouve en excellente position pour profiter de cette opportunité.
Formation : Un parcours diversifié pour des métiers essentiels
L’industrie de l’aluminium offre une diversité de parcours professionnels ; il n’existe pas de voie unique pour accéder à un emploi dans une aluminerie. Que vous soyez nouvellement diplômé ou en réorientation de carrière, les entreprises de ce secteur recherchent avant tout des personnes curieuses et rigoureuses, quel que soit leur profil.
« Il n’y a pas de formation type, pour faire rouler une aluminerie, une foule de profils sont nécessaires. »
– Sarah Bouchard, chargée de projets au Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec (CSMO-M)
À travers le Québec, de nombreux programmes de formation sont disponibles. Comme l’industrie de l’aluminium s’étend sur l’ensemble du territoire, les possibilités de formation sont multiples. Des attestations d’études collégiales (AEC) aux diplômes d’études professionnelles (DEP), plusieurs formations sont offertes pour préparer aux métiers essentiels à la production d’aluminium ainsi qu’à l’entretien des installations. Opérationnelles 24 heures sur 24, les alumineries ont un besoin constant de personnel qualifié pour assurer le bon fonctionnement des infrastructures. Sans ces personnes, la production serait impossible.
Des programmes universitaires permettent également de se spécialiser dans des domaines comme la recherche, le contrôle de qualité ou l’ingénierie.
Seul métal qualifié de « transversal à impact élevé » par la Banque mondiale, l’aluminium est nécessaire à la décarbonation des économies. Il se qualifie comme transversal puisqu’il est essentiel de la production à la consommation d’énergie renouvelable, en passant par sa transmission, ou autrement dit du panneau solaire, aux câbles de transmission à haute tension jusque dans les batteries et les véhicules électriques. Son impact est donc élevé puisqu’il contribue directement à la réduction des émissions à travers l’électrification. On obtient ainsi un effet multiplicateur lorsque l’on utilise l’aluminium avec la plus faible empreinte carbone possible, comme celui fabriqué au Québec !
Opportunités de croissance : Une carrière en pleine expansion
L’écosystème de l’aluminium est formé de trois grandes alumineries, Alcoa, Alouette et Rio Tinto, et de leurs huit usines de production primaire, mais il faut aussi compter 52 équipementiers et 1 700 entreprises de transformation telles que Shawinigan Aluminium, Canam et Remac. Les possibilités de carrière sont donc vastes.
Chaque membre de cet écosystème encourage fortement le développement personnel et professionnel de ses employés. Si vous faites preuve de curiosité, d’ambition et que vous souhaitez faire une différence dans votre communauté, ce secteur est fait pour vous ! L’écosystème de l’aluminium, non seulement au Québec, mais aussi à l’échelle mondiale, offre une multitude de possibilités pour approfondir vos connaissances, élargir votre réseau et laisser votre marque dans cette industrie stratégique.
En contribuant à l’industrie de l’aluminium, vous aidez aussi à faire rayonner le Québec sur la scène internationale comme un leader mondial dans ce secteur.
« Au Québec, nous avons de belles et grandes usines, avec des perspectives prometteuses à travers la province. »
– Stéfanie B. Martel, aluminerie ABI
Le rôle des femmes dans l’industrie de l’aluminium
De plus en plus de femmes rejoignent l’industrie de l’aluminium, soutenues par les efforts des alumineries et du secteur de la métallurgie pour favoriser leur intégration. C’est d’ailleurs l’objectif de la campagne Les IndustriELLES, lancée à travers le Québec l’été dernier afin de faire connaître les possibilités de carrière aux femmes dans ce secteur.
Stéfanie B. Martel, l’une des ambassadrices de cette campagne, a rejoint ABI il y a plus d’un an après avoir ressenti l’envie de se réorienter professionnellement. Après avoir complété une formation de trois mois, elle a effectué un stage rémunéré chez ABI, un milieu qu’elle connaissait de loin, sans jamais imaginer qu’elle pourrait y travailler un jour. Ce stage a été le déclencheur de son choix de carrière. Aujourd’hui, elle occupe un poste hybride entre les opérations et les aspects techniques.
« Ce qui m’anime le plus, c’est ce sentiment d’appartenance, ce travail d’équipe qu’on a chez ABI. C’est comme un petit village, une famille. »
– Stéfanie B. Martel, aluminerie ABI
Les perceptions et préjugés d’autrefois n’ont plus leur place, selon elle. Aujourd’hui, les outils et l’équipement sont adaptés aux femmes, et tout est mis en œuvre pour assurer leur sécurité. Il n’y a aucune distinction entre hommes et femmes chez ABI : chaque employé est considéré à sa juste valeur, et dispose des outils nécessaires pour exceller dans son poste.
« À toutes celles qui envisagent de joindre l’industrie, je dirais : foncez ! »
– Stéfanie B. Martel, aluminerie ABI