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L’aluminium, pilier de l’économie québécoise

Au cœur de l’industrie de l’aluminium, plus de 7 700 emplois sont directement liés à la production primaire.

En ajoutant les emplois de tout l’« écosystème aluminium » au Québec, on atteint plus de 40 000 emplois. Cette chaîne de valeur inclut les fournisseurs de services (excluant les achats d’électricité) et d’équipements, l’industrie de la production primaire et l’industrie de la transformation.

« Ce qui caractérise notre industrie, c’est le type et la qualité des emplois. »

– Alain Dubuc, professeur associé, HEC Montréal et conseiller stratégique, Institut du Québec

Plusieurs postes dans les alumineries sont des emplois hautement spécialisés, nécessitant des qualifications élevées et offrant des salaires importants. Ces emplois, majoritairement situés en région (Côte-Nord, Centre du Québec, Saguenay–Lac-Saint-Jean), favorisent des ancrages industriels rémunérateurs en dehors des grands centres urbains.

En plus des emplois directement liés aux alumineries, de nombreux emplois professionnels sont créés.

Nos alumineries dynamisent les régions et permettent le développement de la main-d’œuvre locale. L’expertise développée au cours des 100 dernières années est aujourd’hui reconnue à l’échelle mondiale. Ce savoir-faire que nous exportons permet à des milliers de Québécois et de Québécoises de parcourir le monde pour offrir de la formation, des équipements ou de l’expertise lors de démarrage ou de problématiques spécifiques à l’industrie.

L’industrie de l’aluminium primaire offre une contribution significative au marché de l’emploi québécois grâce à :

Ses salaires élevés

La qualité des emplois disponibles incluant des postes hautement qualifiés et spécialisés

Sa répartition régionale

Impact économique et productivité

La croissance économique nécessite des investissements substantiels, et le secteur de l’aluminium y contribue largement. Il s’agit d’une industrie à haute productivité et d’un vecteur majeur de croissance économique pour le Québec. Il représente 8 % des exportations de la province, faisant de l’aluminium le premier produit d’exportation du Québec. En exportant de l’aluminium, le Québec bénéficie de la valeur ajoutée créée par la transformation de l’hydroélectricité en un produit fini. En effet, pour le même kWh d’électricité, le retour en PIB est de 8.96¢/kWh si on produit de l’aluminium, contre 0,34¢/kWh si on exporte directement notre électricité. Dans la production de ce métal stratégique et critique, la grande majorité de l’électricité consommée est transformée en aluminium. La valeur de notre électron est donc beaucoup plus élevée en exportant de l’aluminium qu’en exportant de l’électricité.

L’industrie investit également massivement dans le maintien et le développement de ses installations ainsi que dans la recherche et l’innovation, injectant 4 milliards de dollars (excluant les achats d’électricité) dans l’économie chaque année en incluant les salaires et les achats de biens et services. Soit l’équivalent de ce qu’il en coûterait de construire un pont Samuel-De Champlain chaque année. Ce secteur reste crucial pour l’économie québécoise, tant aujourd’hui que pour les décennies à venir, en particulier dans le cadre de la transition énergétique.

« L’aluminerie de l’Amérique du Nord, c’est le Québec. »

– Alain Dubuc, professeur associé, HEC Montréal et conseiller stratégique, Institut du Québec

L’aluminium est une industrie qui a la taille, le passé et le futur pour influencer l’écosystème québécois. Au fil des années, un écosystème entrepreneurial s’est développé autour des alumineries, permettant à de nombreuses entreprises de se développer et de prospérer de manière autonome, tout en renforçant la force industrielle du Québec.

« On sous-estime l’écosystème qui s’est créé en amont de la production, qui avait besoin d’une industrie comme l’aluminium pour se développer. »

– Alain Dubuc, professeur associé, HEC Montréal et conseiller stratégique, Institut du Québec

La recherche et le développement constituent notamment un pôle important, permettant au Québec et à sa main-d’œuvre de rayonner à l’international. Ainsi, nous ne dépendons pas de l’extérieur; au contraire, nous rayonnons à l’international. La technologie de rupture ElysisMD en est le plus bel exemple. Grâce à l’expertise québécoise, nous serons les premiers au monde à produire un aluminium sans générer d’émissions directes de gaz à effet de serre. Cette innovation renforce notre place de leader dans la production à faibles émissions de carbone et nous positionne au centre de la révolution mondiale de l’aluminium.

En chiffre

L’industrie dépense annuellement 4 G$ en salaires et en achat de biens et services (excluant les achats d’électricité)

L’industrie génère des exportations annuelles de 9,2 G$

8 % des exportations de la province

1er produit d’exportation du Québec

Pour le même kWh, le retour en PIB est de 8.96¢/kWh si on produit de l’aluminium, contre 0,34¢/kWh si on exporte directement notre électricité

L’aluminium du Québec, ç’a ben de l’alu.
Faites découvrir cette histoire inspirante.

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